L'euro poursuivait sa hausse face au dollar, mardi matin, progressant de plus de 0,30 % vers midi, et approchant 1,1980 dollar, un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis mai 2018, et pesant sur la compétitivité des céréales françaises. À l'inverse, aux États-Unis, les conditions climatiques, toujours scrutées à la loupe par les opérateurs, ont soutenu les cours des céréales : un temps chaud et sec devrait faire baisser la proportion des cultures de maïs de bonne qualité, malgré des pluies attendues en fin de semaine, ce qui a soutenu les cours à Chicago, notamment du maïs. Un rapport hebdomadaire du ministère américain de l'agriculture a d'ailleurs révisé de deux points la proportion de cultures de maïs dans des conditions bonnes à excellentes, à 62 %, contre 64% la semaine précédente.
Une embellie des cours américaine a été favorisée par une nouvelle vente importante de maïs à la Chine, de près de 600 000 tonnes. En Russie, le cabinet Ikar a une nouvelle fois revu à la hausse son estimation de récolte de blé russe, désormais à 82,8 millions de tonnes (82,5 Mt précédemment).
Peu après midi (10h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était inchangée sur l'échéance de septembre à 187,75 euros, et en recul de 25 centimes sur l'échéance de décembre à 185,25 euros, pour environ 8 200 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 25 centimes sur l'échéance de novembre à 166,75 euros, et de 75 centimes sur l'échéance de janvier à 169 euros, pour un peu moins de 140 lots échangés.