Vers 14h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de maïs reculait de 1,75 euro sur l'échéance de juin à 256,75 euros et de deux euros sur l'échéance d'août à 249,75 euros, pour 1 500 lots échangés. La tonne de blé tendre, elle, était stable, reculant de 25 centimes sur l'échéance de septembre à 226,50 euros, et de 25 centimes également sur l'échéance de décembre à 224,75 euros, pour environ 8.500 lots échangés.
Si le rapport Wasde livrera ce soir les premières estimations pour les prochaines récoltes (2021/22) de l'hémisphère nord, les opérateurs auront évidemment aussi les yeux rivés sur la récolte de maïs brésilienne 2020/21, qui pourrait être révisée fortement à la baisse, compte tenu des problèmes de sécheresse rencontrés, lesquels ont largement animé le marché des céréales ces dernières semaines.
En France, les dégâts potentiels liés à la vague de gel d'avril seraient relativement limités sur les céréales à paille, et l'avancement des stades de culture est « à peu près dans la moyenne des années précédentes », selon Catherine Cauchard, responsable du baromètre CéréObs pour FranceAgriMer.
L'organisme public a revu mercredi à la baisse le stock français de blé tendre, à près de 2,6 millions de tonnes (- 94 000 tonnes), notamment en raison d'exportations revues à la hausse vers les pays de l'Union européenne, à près de 5,7 millions de tonnes.