Les céréales poursuivaient leur mouvement de retrait mercredi à la mi-séance sur Euronext. Le marché s’engage notamment dans le sillage de Chicago après que le Crop Progress de l’USDA ait confirmé l’accélération des récoltes américaines de maïs, avec 31 % des travaux terminés au 9 octobre dernier, contre 30 % en moyenne cinq ans. Les semis de blé d’hiver aux US restent en revanche ralentis par le manque de précipitations (55 % contre 58 % en moyenne).
Le derrier appel d’offres algérien se serait par ailleurs conclu par l’achat d’environ 500 kt de blé meunier principalement d’origine russe. FranceAgriMer a toutefois réduit de 230 kt son estimation de stock de blé tendre en fin de campagne en raison notamment d’une collecte nationale révisée à la baisse. L’objectif d’exports vers les pays tiers a par ailleurs été relevé de 100 kt (10,1 Mt). Le stock fin de maïs est quant à lui attendu à 2 Mt, en retrait de 225 kt par rapport à 21/22.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance décembre 2022 reculait de 1.75 €/t, à 354.25 €/t, tandis que le contrat mars 2023 se dégradait de 1.25 €/t, à 353.50 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2023 se relâchait de 0.50 €/t, à 339.50 €/t, le terme novembre 2022 diminuait de 0.50 €/t, à 340.25 €/t.
