Les cours du blé ont enregistré un vif sursaut ce mercredi soir à Chicago après une nouvelle escalade de tension en mer Noire. La Russie a en effet accusé l’Ukraine d’une attaque de drones sur le Kremlin dans la nuit de mardi à mercredi, dans une tentative échouée d’assassinat de Vladimir Poutine.
? Russian state-controlled media claims Kremlin attacked by Ukrainian drones.
— The Kyiv Independent (@KyivIndependent) May 3, 2023
Russian state-controlled media RIA Novosti claimed on May 3 that Russian President Vladimir Putin's Kremlin residence was targeted by Ukrainian drones.
RIA Novosti alleged that the drones were… pic.twitter.com/qGlyQkwT1d
L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s'est défendue la présidence ukrainienne #AFP pic.twitter.com/5ZqNwHBehv
— Agence France-Presse (@afpfr) May 3, 2023
Les incertitudes concernant le renouvellement du corridor sécurisé avant son expiration dans une quinzaine de jours ajoutent également à la fébrilité du marché.
Le maïs a quant à lui été soutenu par la nouvelle contraction de 943 000 barils des stocks d’éthanol au États-Unis la semaine passée, à 23,4 Mb, malgré un rebond de 9 000 barils par jour de la production nationale.
Les craintes de récession économiques ont toutefois encore nettement ralenti la progression du maïs et renvoyé les prix du tourteau de soja dans le rouge. Les cours du brut de leur côté subi un nouveau décrochage de plus de 3 %.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance juillet 2023 a flambé de 30,5 c$/bu, à 6,4 $/bu. Le maïs à terme juillet 2023 a augmenté de 8,5 c$/bu à 5,88 $/bu. La fève de soja à livraison juillet 2023 a grossi de 6,75 c$/bu, à 14,18 $/bu.