Les cours du blé ont débuté la semaine sur une nouvelle note positive ce mardi soir à Chicago, dans un contexte de montée des préoccupations dans l’hémisphère Nord. Les vagues de froid qui viennent s’abattre sur les cultures d’hiver aux États-Unis, ainsi qu’en Russie et en Ukraine, risquent en effet de provoquer des dégâts majeurs dans les parcelles, compte tenu des couvertures neigeuses encore insuffisantes dans de nombreuses zones de production. L’état dégradé du blé tendre en France attire en outre également l’attention des opérateurs à l’international.
La séance a par ailleurs été animée par une rapide progression de l’huile de soja, en réaction à une trituration américaine inférieure aux attentes le mois dernier, selon la Nopa, et à une nette contraction des stocks d’huile par rapport à l’an dernier. Les inspections hebdomadaires de soja (720 kt) et de blé (250 kt) dans les ports américains ont cependant déçu et ralenti la montée des prix outre-Atlantique. Les inspections de maïs ont en revanche bondi au-dessus des attentes (1,6 Mt).
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mai 2025 a grossi de 4,25 c$/bu, à 6,18 $/bu. Le maïs à terme mars 2025 a avancé de 5,75 c$/bu à 5,02 $/bu. La fève de soja à livraison mars 2025 a progressé de 2,5 c$/bu, à 10,38 $/bu.