Les cours du blé marquaient le pas ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, ralentis notamment par la résistance psychologique des 200 €/t sur le contrat septembre 2025. Le petit rebond de la parité eurodollar freine également de nouveau la tendance sur les marchés céréaliers européen, tandis que la rapide avancée des moissons dans l’hémisphère Nord continue de peser lourdement sur le marché mondial. En France notamment, les travaux ont rapidement accéléré la semaine passée selon FranceAgriMer, avec 11 % des chantiers terminés, contre 4 % par rapport à la moyenne cinq ans.
Les prix du maïs débutaient également la journée en territoire négatif ce vendredi, malgré l’impact critique de la récente montée des températures dans l’Hexagone. FranceAgriMer a d’ailleurs encore abaissé de trois points ses notations de maïs grain « bon à très bon » dans son dernier rapport hebdomadaire Céré’Obs, à 78 %, soit un retrait de quatre points par rapport à l’an dernier. La nouvelle vague de chaleur annoncée durant le week-end du 14 juillet maintient en outre une nervosité certaine dans le marché.
Les places américaines de cotations sont quant à elles fermées ce vendredi, à l’occasion du Jour de l’Indépendance aux États-Unis. Vers 13h00, le blé sur Euronext à échéance septembre 2025 reculait de 0,25 €/t, à 197 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 s'enfonçait de 1 €/t, à 207 €/t. Le maïs sur Euronext à livraison novembre 2025 diminuait de 0,75 €/t, à 202,75 €/t, le terme août 2025 se contractait de 1 €/t, à 201,75 €/t.
