Les prix des céréales ont encore lourdement creusé leurs pertes ce mardi soir à Chicago, avec notamment des cours du maïs de retour à leur plus bas niveau depuis août 2024 et des prix du blé au plus bas depuis un mois et demi. Le rapide regain du dollar, motivé par l’accord commercial entre les États-Unis et l’Europe, et son impact négatif sur la compétitivité des origines US à l’international catalysent en effet la dynamique négative des cotations outre-Atlantique. L’USDA a pourtant suscité quelques craintes lundi soir après la clôture en réduisant de trois points ses notations de blé de printemps « bon à excellent » (49 %), à la surprise des opérateurs.
Les notations de maïs ont également été abaissées d’un point, à 73 %, mais ces dernières restent particulièrement élevées pour la période de l’année et les conditions climatiques dans la Corn Belt ne suscitent, pour le moment, que peu de préoccupations. L’USDA a par ailleurs aussi pris les opérateurs à contrepied en réhaussant de deux points ses notations de soja « bon à excellent », à 70 %, contre 67 % l’an dernier à la même période. Le complexe soja a en revanche évolué sur une note plus mesurée, avec certes un petit retrait des prix de la fève mais une nouvelle augmentation des cours de l’huile, sous l’impulsion d’une demande domestique encore soutenue.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance septembre 2025 s'est dégradé de 8,75 c$/bu, à 5,3 $/bu. Le maïs à terme décembre 2025 s'est contracté de 3 c$/bu à 4,11 $/bu. La fève de soja à livraison novembre 2025 s'est enfoncée de 2 c$/bu, à 10,1 $/bu.