Les cours du blé se sont finalement stabilisés ce mercredi soir à Chicago à l’approche de leur plus bas niveau enregistré depuis cinq ans. La tendance a toutefois échoué à rebondir plus nettement compte tenu du poids de la récolte 2025 et du début des moissons en Argentine et en Australie, elles aussi attendues à des niveaux particulièrement élevés. Des conditions de semis plutôt favorables aux États-Unis et des améliorations climatiques annoncées dans le bassin mer Noire restreignent également les tentatives de reprise des prix de la céréale à paille sur la scène internationale.
Le maïs et le soja ont en revanche engrangé des gains plus marqués sur le CBOT, en réaction principalement à des estimations de rendements moins généreuses que celles annoncées par l’USDA dans son rapport concernant l’offre et la demande mondiale du mois dernier. Le nouveau bilan mensuel qui devait être publié ce jeudi a par ailleurs été suspendu en raison du shutdown, et laisse ainsi le marché s’appuyer uniquement sur ces estimations des analystes. Les prix de la fève restent en outre soutenus par l’engagement de Donald Trump de mettre le soja au centre de ses prochaines négociations commerciales avec Xi Jinping, à la fin du mois.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance décembre 2025 a grimpé de 0,5 c$/bu, à 5,07 $/bu. Le maïs à terme décembre 2025 a avancé de 2,25 c$/bu à 4,22 $/bu. La fève de soja à livraison novembre 2025 a progressé de 7,5 c$/bu, à 10,29 $/bu.
