Le mouvement baissier des céréales et du complexe s’est sensiblement accentué ce mardi soir à Chicago, avec des prix du blé qui ont notamment dévissé de plus de 2 % pour retrouver leur plus bas niveau depuis deux mois. Le marché a notamment cédé face à des progrès encourageants dans les négociations de paix en Ukraine, qui ont de fait provoqué une nette réduction des primes de risque dans le marché. Les cours du brut ont en outre eux aussi rapidement dévissé pour décrocher à leur plus bas niveau depuis le printemps depuis plus de quatre ans et demi, et ont ainsi plombé l’ensemble des commodités utilisées dans les fabrications d’éthanol et de biodiesel.
L’huile de soja s’est en outre rapidement dépréciée en réaction au bond des stocks enregistré fin novembre aux États-Unis, malgré une trituration record durant la période. Le reste du complexe soja est quant à lui encore pénalisé par des achats chinois de fèves US encore jugés insuffisants par les opérateurs américains. Les cours du blé sont de leur côté bloqués dans leur spirale baissière sous la contrainte d’une production argentine abondante et compétitive à l’international. Les prix du maïs ont en revanche limité leurs pertes, en s’appuyant sur le dynamisme des ventes américaines à l’international enregistrées sur ce début de campagne commerciale 25/26.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mars 2026 a baissé de 11.25 c$/bu, à 5.09 $/bu. Le maïs à terme mars 2026 a reculé de 3.25 c$/bu à 4.37 $/bu. La fève de soja à livraison janvier 2026 s'est enfoncé de 9.0 c$/bu, à 10.63 $/bu.