Dans un marché du blé qui plie sous le poids de la pression récolte, le Canada reste un élément de soutien des cours. En effet, malgré les pluies qui sont tombées au cours du dernier mois, le déficit hydrique reste présent dans certaines régions et notamment en Alberta et dans le sud-est du Saskatchewan. Les dernières conditions de cultures rappellent que le développement des plantes a été particulièrement difficile cette campagne.
Ainsi, au 4 août, seuls 30,1 % des surfaces de blé et 25 % des surfaces de canola étaient jugées dans un état bon à excellent dans l’Alberta contre respectivement 78,5 % et 73,6 % en 2014. Ces chiffres sont quasiment identiques à ceux du 14 juillet, ce qui illustre bien que les pluies n’ont pas permis de rattraper le retard de développement.
Dans son dernier rapport, l’Usda a revu la production de blé du pays en baisse de 1 Mt à 26,5 Mt avec des stocks de début de campagne faibles de 4,8 Mt. Le disponible exportable ne permettrait que 18 Mt d’exportations contre 24 Mt l’an passé. Cette chute est importante mais n’est plus aussi problématique qu’estimée précédemment en raison des meilleures récoltes que prévu en mer Noire et en Europe.
A l’inverse, les faibles disponibilités de canola vont devoir entraîner une restriction des utilisations par le prix.