Broyer et enfouir tôt les résidus après la récolte de maïs ? Un pari gagnant !

Les équipes Arvalis rappellent leurs recommandations en cas de pression pyrales élevée.
Les équipes Arvalis rappellent leurs recommandations en cas de pression pyrales élevée. (©Arvalis)

Le comptage des larves de pyrales au sein des cannes juste avant la récolte du maïs est important puisqu’il permet d’évaluer a posteriori le niveau d’infestation réel de l’année. Aussi, l’appréciation de l’infestation larvaire est prédictive du risque a priori pour l’année prochaine.

Cette année, la présence dans les cannes est importante comparée aux deux dernières années, selon les équipes Arvalis de Normandie.

Fréquence de pieds présentant des larves de pyrales et répartition de l'intensité d'attaques sur la plante.
Fréquence de pieds présentant des larves de pyrales et répartition de l’intensité d’attaque sur la plante. (©Arvalis)

 

Le broyage fin des cannes et l’enfouissement : un incontournable cette année ?

Le broyage sous bec est nécessaire, mais pas suffisant, car les larves de pyrales passent très bien les hivers froids à l’état de diapause dans les bas de tiges ou les collets de maïs, qui constituent des isolants thermiques assez efficaces.

En cas de forte pression pyrales constatée dans les parcelles, il est donc recommandé de réaliser un broyage fin et ras du sol tôt après la récolte, suivi d’un enfouissement, pour détruire directement des larves des foreurs et ainsi, minimiser leurs chances de survie. Un dessouchage suivi d’un éclatement des collets permet encore de gagner en efficacité.

A noter que la lutte à l’échelle d’un bassin de parcelles est plus efficace que la lutte individuelle.

Les autres atouts essentiels de la gestion des résidus de récolte

Le hachage des résidus de maïs présente également d’autres intérêts :

- En maïs sur maïs : réduction du risque de maladies foliaires et surtout des risques fusarioses (Fusarium graminearum – section liseola) et mycotoxines (DON). Le risque sanitaire est proportionnel au volume de résidus laissé en surface.

- Blé après maïs : réduction des risques fusarioses-mycotoxines.

- Piégeage de l’azote : incorporés au sol, les résidus se dégradent mieux et jouent le rôle de piège à nitrates (de 20 à 30 kg N/ha retenus).

Auteurs : Quentin Girard, Louis Heck, Maëlle Le Bras, Cynthia Torrecillas (Arvalis).

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