Les exportations toutes céréales comprises se sont élevées entre juillet 2017 et juin 2018 à 52,9 millions de tonnes, « soit 49 % de plus que sur la saison 2016-2017 », a indiqué Dmitri Patrouchev, cité par les agences russes, sans donner le détail pour le blé. « En prenant en compte les réserves, nous prévoyons que, sur la saison 2018-2019 qui vient de commencer, les exportations pourraient atteindre jusqu'à 44-45 millions de tonnes », a-t-il ajouté. Cela représente une baisse mais reste supérieur aux 35 millions de tonnes (dont 27 de blé) de 2016-2017 qui constituaient alors un record.
Plusieurs années de récoltes abondantes, dont celle de l'an dernier (135 millions de tonnes) qui avait dépassé le record de 1978, ont permis à la Russie de s'imposer ces dernières années comme le premier exportateur mondial de blé devant les Etats-Unis ou l'Union européenne.
Fin juin, Dmitri Patrouchev avait estimé que la récolte de céréales diminuerait cette année autour de 100 millions de tonnes, notamment « en raison de la sécheresse dans le sud du pays ».