« L’absence de précipitations efficaces durant le mois de février a entraîné une inversion des tendances, avec la moitié des nappes en baisse », la recharge 2022-2023 reste donc déficitaire selon le BRGM au 1er mars 2023.
« Les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes. En conséquence, les niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles avec 80 % des niveaux modérément bas à très bas. La plupart des secteurs affichent des niveaux nettement inférieurs à ceux de février de l’année dernière », poursuit le Bureau de recherches géologiques et minières.
Les situations les plus favorables, avec des niveaux autour des normales, se retrouvent sur la nappe inertielle de la craie du bassin Artois-Picardie, la nappe des calcaires jurassiques du Bessin et les nappes alluviales de l'Adour et du Gave de Pau.
En revanche, les situations les plus délicates se situent au niveau :
- des nappes inertielles des cailloutis plio-quaternaires de Bourgogne-Franche-Comté,
- des nappes réactives alluviales du Rhône amont et de la Saône aval,
- la nappe inertielle de la molasse miocène du Bas-Dauphiné,
- les nappes des calcaires karstifiés libres du Jurassique moyen et supérieur d’Adour-Garonne,
- les nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon.
Les pluies de ces derniers jours, si elles se poursuivent tout le mois de mars, pourraient permettre d'améliorer la situation sur certaines nappes réactives mais le BRGM indique aussi que « la reconstitution des stocks d’ici le printemps reste difficilement envisageable sur les nappes réactives affichant des niveaux très bas ».
??#Sécheresse hydrologique@BRGM_fr vient de publier son bulletin de situation hydrogéologique au 1er mars.
— Météo-France (@meteofrance) March 13, 2023
??Les niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles avec 80% des niveaux modérément bas à très bas.
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