Le groupe prévoit néanmoins un « retrait sensible » de son résultat net annuel, car sa marge opérationnelle courante devrait « se situer en deçà de 9 % ». Le chiffre d'affaires atteint 1,27 milliard d'euros, en hausse de 1 % par rapport à l'année précédente, selon le communiqué publié mercredi. Au quatrième trimestre, clos au 30 juin, la croissance est de 7,5 % à 314,5 millions.
La croissance annuelle des ventes est due principalement aux semences potagères, dont le chiffre d'affaires a grimpé de 6 % à 614 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice, grâce à une progression sur le continent américain et sur des « espèces stratégiques majeures » (tomate, melon, haricot...). Vilmorin se targue d'être le « n°2 mondial » pour ce type de semences.
En revanche, la branche grandes cultures a vu son activité « fortement impactée » par la « baisse des surfaces cultivées en maïs et en tournesol sur la plupart des pays » et la crise en Ukraine et en Russie, qui a fait chuter les ventes de semences à ces grands producteurs agricoles. Les ventes de semences de maïs et de tournesol ont donc nettement baissé, même si la « bonne tenue » des prix, et des ventes meilleures en Europe de l'Ouest ont aidé Vilmorin à limiter les dégâts. Au final, le chiffre d'affaires « grandes cultures » recule de 3,3 % à 595,3 millions d'euros.
Vilmorin annonce par ailleurs la création d'une co-entreprise avec la canadienne Canterra Seeds, qui sera spécialisée dans le développement de nouvelles variétés de céréales génétiquement modifiées, en particulier le blé.
Le groupe a également racheté début juillet la société américaine Golden Acres Genetics, spécialisée dans les semences Ogm de maïs.
