En 2019, près de 68 % des agriculteurs ne se positionnent pas sur les marchés à terme et 32 % y couvrent une partie de leur récolte de blé : 17 % moins d'un quart, 7,4 % entre un quart et la moitié et 7,6 % plus de la moitié. Tels sont les résultats du sondage réalisé sur Terre-net.fr entre le 28 mai et le 4 juin. Ainsi, les marchés à terme attirent encore peu de producteurs. Engager un volume de grains non encore récolté leur fait-il peur ? Ce type de transaction est-il toujours réservé à une petite proportion d'initiés ? Et si oui, pour quelles raisons et comment démocratiser un peu ces marchés ? D'ailleurs quels intérêts ont-ils pour les exploitants agricoles ?
Autant de questions qui méritent d'être creusées dans de futurs articles. Pour l'heure, en comparant avec les chiffres obtenus les années précédentes, on constate que le pourcentage d'agriculteurs utilisant les marchés à terme n'a pas augmenté en quatre ans. Il fluctue d'une campagne à l'autre entre 30 et 40 % : 33 % lors du même sondage effectué en 2016, 25 % en 2017, 40 % en 2018 et 32 % en 2019. Certes la période à laquelle cette question a été posée diffère en 2017 (début juillet) et 2016 (septembre), mais cela n'explique pas la variation des résultats en fonction des années.
N.B. : Les résultats de ce sondage sont indicatifs (l’échantillon n’a pas été redressé).