Sur la période juillet 2020-juin 2021, le marché des adjuvants est resté « globalement stable en France », indique l'Afa. Les ventes de phytos enregistrent, elles, sur la même période, un recul de 10 % par rapport à la campagne précédente. « Ce recul s’explique notamment par la fraîcheur d’un mois d’avril 2021 sec et par le gel tardif qui a touché la plupart des régions, qui ont induit un développement lent des cultures, comme des adventices. Mais aussi par la réduction des surfaces emblavées en colza, - 14 % par rapport à 2019 (950 hectares semés, contre 1,6 millions d’ha en 2017) et par la baisse des emblavements en betteraves (- 28 000 ha sur un an) ».
Des associations surtout avec les herbicides
« Le marché des adjuvants étant inféodé à celui des produits phytos, ces résultats mettent en évidence une progression des usages », précise l'Afa, surtout sur céréales (+ 6,5 % des surfaces) ». Et parmi les utilisations les plus fréquentes : les associations « avec des herbicides (65 %) et des fongicides (26 %) ». Dans une moindre mesure, on note aussi des usages avec les insecticides (6 %) et les régulateurs de croissance (4 %).
L'Afa profite de ce point annuel pour rappeler les principaux intérêts des adjuvants :
- « Améliorer l’efficacité des traitements et maximiser le retour sur investissement » ;
- « Réduire la dose des produits de protection des plantes » ;
- « Assurer une meilleure pénétration des actifs en conditions limitantes et améliorer la résistance au lessivage » ;
- « Améliorer l’adhérence de la goutte sur la cible ».