Il y a quatre niveaux de restriction : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Les prélèvements en eau pour l’agriculture peuvent être réduits de 50 % ou totalement interdits suivant chaque cas. Bien que ces décisions ne concernent parfois qu’un bassin versant d’un cours d’eau et pas la totalité du département, elles peuvent impacter les cultures de maïs qui souffrent du déficit hydrique prolongé et des vagues de chaleur passées.
En effet, dans l’Hexagone, 40 % des maïs sont irrigués. Ces surfaces ont pour l’instant plutôt résisté aux conditions adverses de cette année, au prix d’une utilisation de l’eau intensive et de trois semaines d’avance dans les programmes d’irrigation. Mais, si la sécheresse perdure, le potentiel pourrait encore se dégrader.