La météo en France montre des changements notables depuis quelques jours avec deux situations distinctes : un retour du sec dans la moitié Nord du pays et des pluies intenses dans la moitié Sud. Les cultures de printemps profitent pleinement de ces apports dans le Sud-Ouest, mais un risque de dégradation des cultures d’hiver, notamment du blé dur, dans le Sud-Est commence à être rapporté.
Le développement des cultures de printemps et les fins de cycle des cultures d’hiver dans la moitié Nord sont par ailleurs de nouveau sous surveillance compte tenu de la rapide montée des températures et de la faible réserve hydrique des nappes. Outre-Rhin également, le manque de précipitation risque de venir dégrader les potentiels, et ce d’autant plus que les cartes météo n’annoncent aucune amélioration à court terme.
En Russie également, les conditions se montrent disparates. Le sud de la Russie enregistre notamment des cumuls de précipitations excessifs, préoccupants à l’approche des premières moissons de blé d’hiver, tandis que les cultures de printemps dans l’Oural, la Sibérie, voire la Volga souffrent du manque de pluies.
La Corn Belt revient également au centre des attentions actuellement en raison d’un manque de précipitations et de la montée des températures, défavorable au bon développement des cultures de maïs et de soja. À l’inverse, le Midwest a reçu des pluies significatives ces derniers jours, mais ces apports ressortent toutefois très tardifs et risquent désormais de dégrader les qualités des blés HRW américains.
L’Argentine reçoit également des cumuls de précipitations importants actuellement après des mois marqués par une sécheresse intense. Les semis de blé du pays devraient ainsi débuter dans un contexte favorable cette année.
