Vers 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes à 214,25 euros sur l'échéance de mai et 1,50 euro sur celle de novembre à 201,75 euros. Le volume d'affaires était soutenu, avec quelque 11.500 lots échangés toutes échéances confondues. A la même heure, le maïs était stable sur l'échéance de juin à 184,75 euros et perdait 75 centimes sur celle d'août à 191,75 euros. Près de 450 lots avaient changé de main.
En début de semaine, l'arrivée de pluie sur les régions productrices de blé américaines et sur une partie de l'Europe a fait baisser les cours mondiaux de la céréale, jusque là soutenus par la sécheresse de ces derniers mois.
En France, la pluie prévue pour la fin de la semaine sera « scrutée par l'ensemble des opérateurs qui s'accordent sur le besoin urgent d'eau pour les cultures les plus délicates », les précipitations du début de semaine ayant été trop faibles pour faire une réelle différence, explique le cabinet Agritel dans une note.
En Ukraine, grâce aux pluies des deux dernières semaines, « les conditions des cultures sont plutôt bonnes pour le moment, à l'exception de l'extrême sud », explique Agritel. Néanmoins ces précipitations n'ont pas permis de combler le déficit hydrique des six derniers mois, en Ukraine comme dans le sud de la Russie.
Sur le plan commercial, les Etats-Unis ont vendu 240.000 tonnes de maïs au Mexique pour la campagne 2014/2015, tandis que la Corée du Sud achetait 60.000 tonnes de maïs sur le continent américain, sans que l'on sache s'il s'agit du Nord ou du Sud.
