Peu avant 13h (11h GMT), le cours du blé cédait un euro à la bourse Euronext, à 216,25 euros la tonne pour l'échéance rapprochée de mai et 206 euros pour celle de novembre. Un peu plus de trois mille lots avaient changé de mains. Le maïs en revanche était inchangé à 187,22 euros la tonne pour l'échéance la plus proche (juin) et perdait 75 centimes sur la suivante (août) à 194 euros la tonne, dans un très faible volume d'affaires avec moins de 300 lots échangés.
« Le temps pluvieux sur une majeure partie de la France pourrait tirer les prix à la baisse cette semaine, alors que les cultures de blé d'hiver sont notées bonnes à très bonnes à 74 % », souligne Arnaud Saulais de Starsupply Renewables.
En Ukraine, où le regain de tension avait fait monter les prix vendredi, « il n'y a pas eu d'embrasement ce week-end », d'où un calme relatif sur le marché ce lundi, selon Damien Vercambre d'Inter-courtages.
Les conditions climatiques vont probablement continuer à dicter l'évolution des prix dans les jours à venir, avec des situations diverses selon les points du globe.
Si l'Europe de l'Ouest a reçu des pluies ces derniers jours, la sécheresse « menace plus que jamais les blés d'hiver américains et les productions russes et kazakhes », souligne le cabinet Agritel dans une note. A l'inverse, des pluies sur les régions productrices de maïs aux Etats-Unis ont retardé les semis ces derniers jours.
L'Ukraine est l'autre élément qui focalise l'attention des investisseurs.
« Les marchés affichent une grande nervosité face à la situation » et les nouvelles sanctions contre Moscou qui doivent être décidées dans la journée pourraient « contrarier les exports origine mer Noire pour la prochaine campagne », estime Agritel.
En France, sur le marché physique, le blé baissait et le maïs restait stable.