« Le premier trimestre a été plus mou qu'attendu, mais notre perspective pour le reste de l'année est positive. Les résultats du trimestre ont été fondamentalement affectés par des pertes dans notre activité de négoce de grains, qui sont derrière nous, et par un environnement défavorable dans le broyage en Chine », a commenté le PDG du groupe, Soren Schroder, dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires du groupe a reculé à 13,46 milliards de dollars, contre 14,78 un an plus tôt, pour un résultat opérationnel de 75 millions de dollars, contre 323 auparavant.
Bunge explique avoir bâti sa stratégie de négoce sur des prix de marché plus bas que ce qu'ils ont été, à cause notamment du rude hiver aux Etats-Unis et de la crise ukrainienne qui a poussé les prix à la hausse.
C'est une des raisons des mauvaises performance de sa branche agribusiness, qui a dégagé un bénéfice avant impôt en nette baisse, à 79 millions de dollars contre 191 un an plus tôt.
Mais toutes les autres branches ont vu leurs bénéfices reculer, notamment l'activité sucrière, qui a subi une perte avant impôt de 64 millions de dollars, contre un bénéfice de 23 millions auparavant.
Pour le reste de l'année, le groupe se dit confiant, même si le deuxième trimestre s'annonce toujours délicat en Chine, où le secteur fait face à une surabondance de soja. « La demande pour nos produits a été forte dans la plupart des régions, et nous nous attendons à ce que dure tout au long de l'année », a commenté le directeur financier du groupe, Drew Burke.
Le groupe a écoulé des volumes à peu près stables ou en progression, sauf dans le sucre, où ils ont légèrement reculé.
