Sur Euronext, vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé gagnait 2,50 euros à 217,75 euros sur l'échéance de mai et 2,25 euros sur celle de novembre à 208,25 euros. Le volume d'affaires était soutenu, avec environ 9.000 lots échangés. De son côté, le maïs gagnait 2,50 euros à 186,25 euros la tonne sur l'échéance de juin, et 2,25 euros sur celle d'août à 191,25 euros. Environ 500 lots avaient changé de main.
En Ukraine, troisième exportateur mondial de maïs et sixième de blé, « les tensions sur le port d'Odessa, principal port d'expédition, sont de nature à susciter des craintes sur la logistique à venir », estime le cabinet Agritel dans une note. Le pays arrivant en fin de campagne, « le rythme de chargement mensuel a ainsi été divisé par deux depuis la mi-avril », ajoute Agritel.
Les cours mondiaux des céréales sont aussi dopés par la sécheresse qui touche les régions productrices de blé aux Etats-Unis, tandis que la Corn Belt (zone principale de production de maïs) souffre de l'humidité. Les résultats de la dernière observation de terrain « ont montré une production de blé la plus faible depuis 1996 dans le Kansas », premier Etat producteur de blé d'hiver, souligne le cabinet Offre et Demande agricole. Aux Etats-Unis, les cours du blé à la bourse de Chicago étaient en hausse dans les échanges électroniques précédant l'ouverture.
Sur le plan commercial, l'Egypte a acheté 110.000 tonnes de blé pour livraison en juin à la Russie et à l'Ukraine. L'appel d'offres a une nouvelle fois échappé au blé français.
L'Arabie saoudite a lancé un appel d'offres pour 550.000 tonnes de blé tendre.