Les pluies de ces derniers jours, « y compris dans les zones les plus sèches de l'est de la France (rassurent) les opérateurs », souligne le cabinet Agritel dans une note. Des pluies ont également arrosé les Balkans et l'Ukraine, dont les cultures commençaient à souffrir de la sécheresse. Mais la situation reste délicate dans le sud de la Russie et au Kazakhstan.
Aux Etats-Unis, les semis de maïs et de soja ont nettement progressé la semaine dernière dans le Midwest grâce au temps chaud et humide, laissant entrevoir de bons rendements de production, ce qui pèse sur les prix.
A la bourse de Chicago, les prix du blé ont aussi pâti des précipitations tombées au cours du week-end sur l'ouest des Etats-Unis, après des semaines de sécheresse.
« Les éléments haussiers qui faisaient l'actualité des deux dernières semaines ne sont plus sur le devant de la scène », résume Agritel, même si les investisseurs vont continuer à surveiller la météo et l'évolution de la situation en Ukraine.
Le seul élément susceptible de soutenir les prix vient des dernières évaluations des cultures aux Etats-Unis, « qui révèlent que seulement 30 % des cultures de blé d'hiver américain sont en bonne à excellente condition », un chiffre en légère baisse par rapport à la semaine précédente, relève Arnaud Saulais de Starsupply Renewables.
Sur Euronext, vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 204 euros, ainsi que sur celle de janvier à 204,50 euros. Le marché tournait au ralenti avec seulement 3.500 lots échangés. A la même heure, le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de juin à 183,50 euros la tonne et restait stable sur celle d'août à 187,75 euros. Environ 700 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, les prix du maïs et du blé étaient inchangés par rapport à lundi.
