Selon une étude du ministère de l’Agriculture, l’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 355 millions d’euros (M€) en mars 2014, en baisse de 345 M€ par rapport à mars 2013. Le solde diminue aussi bien vers l’UE que vers les pays tiers.
Les exportations (1,4 milliard d’euros – Md d’€) diminuent de 347 millions d’euros (- 19 %) par rapport à mars 2013. Les exportations de céréales, en baisse de 270 M€ (- 28 %), souffrent de la forte baisse des cours. Ainsi, les prix à l’exportation du blé tendre reculent de 19 % par rapport à mars 2013, ainsi que ceux du maïs-grain (- 22 %), de l’orge (- 20 %) et du blé dur (- 10 %). Les quantités exportées de céréales – orge (- 41 %), maïs-grain (- 36 %), blé dur (- 10 %), blé tendre (- 2 %) – diminuent aussi.
Les envois d’orge diminuent sur la plupart des destinations, ceux de maïs-grain vers l’UE et la Corée du Sud, ceux de blé tendre vers l’Algérie. Les ventes de colza (- 45 %) et de tournesol (- 44 %) subissent aussi la baisse des cours – respectivement de - 16 % et - 43 %. Les quantités vendues de colza diminuent également (- 34 %), notamment vers l’Allemagne. Les exportations de légumes, dans un contexte de baisse globale des prix, diminuent de 33 millions d’euros, alors que les quantités vendues augmentent (+ 6 %).
Les importations (1.088 millions d’euros) restent stables par rapport à mars 2013. Les achats de céréales et d’oléagineux augmentent du fait de la hausse des quantités achetées.
Tous produits confondus, l’excédent (399 millions d’euros) diminue de 139 millions d’euros par rapport à mars 2013 avec les pays tiers. Avec l’Union européenne, l’excédent (471 millions d’euros) diminue de 222 millions d’euros par rapport à mars 2013. Au total, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 870 millions d’euros en mars 2014, et diminue de 361 millions par rapport à mars 2013. Les exportations baissent tandis que les importations sont stables.
Sur les trois premiers mois de l’année 2014, l’excédent atteint 2,6 milliards d’euros, en baisse de 822 millions d’euros. Si l’excédent en produits transformés reste stable, celui en produits agricoles bruts diminue de 827 millions d’euros. La baisse des cours des céréales fait chuter la valeur des exportations.