Vers 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 25 centimes à 190,25 euros sur l'échéance de novembre, ainsi que sur celle de janvier à 190,50 euros. Le volume d'affaires était ralenti avec 2.300 lots échangés. Le maïs était stable sur l'échéance de juin à 171,75 euros la tonne et perdait 50 centimes sur l'échéance d'août à 178 euros. Environ 450 lots avaient changé de main.
Les marchés affichent « une certaine déprime en ce début de semaine, toujours dans un contexte de perspectives de récoltes abondantes à venir pour la campagne prochaine », explique le cabinet Agritel dans une note. Toutefois, « il semble que l'amélioration des conditions climatiques n'a pas réussi à améliorer la qualité du blé » américain, dont seulement 30 % est jugé dans un état « bon à excellent », souligne Arnaud Saulais de chez Starsupply Renewables.
Globalement, la seule inquiétude pourrait venir « du temps sec en Russie », estime Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés.
La fin de la sécheresse aux Etats-Unis, et la relative détente en Ukraine ont fait nettement reculer le prix des céréales en mai, selon les données compilées par Agritel : - 7 % pour le blé, - 6 % pour le maïs.
Sur le plan commercial, l'Algérie a acheté 700.000 tonnes de blé meunier, probablement à la France, tandis que le Pakistan a fait l'acquisition de 100.000 tonnes de blé, sûrement auprès des pays de la mer Noire.
En France, sur le marché physique, blé et orge reculaient d'un euro, le maïs restait stable.