« L'avancée des récoltes sur l'hémisphère Nord pourrait continuer de peser sur le marché du blé », explique le cabinet Agritel dans une note. En France, « la moisson a démarré pour les orges, elle ne tardera pas pour le blé », constate Damien Vercambre de la société Inter-Courtage. Même si les prévisions de récoltes restent très bonnes, une partie des épis semble toutefois avoir souffert de la sécheresse, en particulier dans l'Est, notent les analystes.
Pour le maïs, qui en est encore au stade des semis dans l'hémisphère Nord, « les bonnes conditions climatiques aux Etats-Unis et en Ukraine laissent peu de place à une éventuelle hausse des cours », estime Agritel.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 GMT), la tonne de blé perdait un euro sur l'échéance de novembre à 185,50 euros, ainsi que sur celle de janvier à 186,50 euros. Un peu plus de 6.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance d'août comme sur celle de novembre, à 173,75 euros la tonne. Près de 800 lots avaient changé de main.