Le Conseil international des céréales (Igc) a révisé « nettement à la hausse ses prévisions de récolte mondiale de grains, conduisant à des stocks fin 2014-2015 au plus haut depuis 15 ans », rapporte Damien Vercambre, courtier chez Inter-Courtage dans une note. « Dans son rapport publié le 26 juin, la production est estimée à 1.949 millions de tonnes (+ 12 millions par rapport au mois précédent). Elle est portée à 699 millions de tonnes de blé (+ 5), sous l'impulsion de la Chine, de l'Union européenne et de l'Inde, et à 963 millions de maïs (+ 8 Mt) », détaille-t-il.
Le marché recule aussi sur « quelques prises de bénéfices » et surtout il attend le rapport trimestriel du ministère de l'Agriculture américain (Usda) sur l'état des récoltes et des stocks mondiaux qui doit être publié lundi à 18h heure de Paris, complète Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
Sur la scène internationale, « les échanges restent actifs, notamment au départ des États-Unis avec des résultats export en soja et maïs qui dépassent les attentes des opérateurs. Les appels d'offres de la part de la Jordanie, de l'Algérie ou de l'Irak sur différents types de céréales animent aussi le marché », commente de son côté le cabinet Agritel dans une note.
Sur Euronext peu avant 13h (11h GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes à 186,25 euros sur l'échéance de novembre et 25 centimes sur celle de janvier à 187,50 euros. Quelque 2.800 lots avaient été échangés. Le maïs reculait lui de 50 centimes sur les échéances d'août et de novembre, cotant 173 euros. Moins de 200 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, le blé perdait un euro tandis qu'orge et maïs restaient quasi stables.
