Le ministère américain de l'Agriculture doit publier à 18h (16h Gmt) un point de la situation au 1er juin, avec des stocks attendus en baisse pour le maïs et des emblavements « sans doute neutres » pour le blé estime Edward de Saint-Denis, de la Société Plantureux. En revanche, les surfaces pourraient être corrigées à la hausse pour le maïs : pour cette raison « le consensus du marché est plutôt baissier pour le maïs et le soja » indique-t-il.
Alors que les perspectives de l'hémisphère nord sont plutôt bonnes dans leur ensemble, note de son côté Damien Vercambre, chez Inter Courtage, les pluies tombées récemment sur les Etats américains du Sud et du MidWest sont « en train de compliquer la situation » : « Localement il peut y avoir des problèmes sur des cultures inondées ».
Cependant confirme-t-il, le marché reste calme en attendant d'être renseigné sur la qualité des blés européens, notamment français, afin d'évaluer sa compétitivité à l'export face aux excellentes récoltes de la région mer Noire, en particulier en Russie : « Depuis 15 jours, trois semaines c'est la mer Noire qui vend » insiste-t-il.
Sur Euronext peu après 13h (11h Gmt), la tonne de blé reculait de 25 centimes à 187,75 euros sur l'échéance de novembre mais ne bougeait pas sur celle de janvier à 188,50. Un peu plus de 3.000 lots avaient changé de mains. Avec tout juste 155 lots échangés, le maïs cédait également 25 centimes sur les échéances d'août et de novembre, cotant respectivement 172,25 euros la tonne et 173 euros.
Sur le marché physique en France, les prix restaient inchangés.
