La France a remporté mardi un appel d'offres égyptien portant sur 180.000 tonnes de blé, grâce à un prix « nettement plus compétitif que les origines russes notamment », souligne le cabinet Agritel dans une note. Mais ce succès ne doit « pas masquer les difficultés des blés français à trouver le chemin de débouchés plus traditionnels et plus exigeants qualitativement tels que l'Algérie », précise-t-il.
Depuis le début de la campagne, l'Egypte a acheté 840.000 tonnes de blé à la Roumanie, 590.000 à la Russie, 240.000 à la France et 55.000 à l'Ukraine, dénombre Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Globalement, le marché européen reste tiré vers le bas par le recul de la Bourse de Chicago, première place mondiale d'échanges de céréales, « qui pâtit du début de récoltes américaines de maïs et de soja montrant des rendements supérieurs aux prévisions », analyse Arnaud Saulais de Starsupply Renewables. Maïs et blé étaient en baisse dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de Chicago.
Sur le plan commercial, l'Iran a acheté 300.000 tonnes de maïs et 150.000 tonnes de soja. L'Algérie cherche à acheter 50.000 tonnes de blé dur.
Sur Euronext vers 12h30, la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de novembre à 161,25 euros, ainsi que sur celle de janvier à 165,25 euros. Moins de 3.500 lots avaient été échangés, soit un faible volume. Le maïs gagnait 50 centimes sur l'échéance de novembre à 139,50 euros et 25 centimes sur celle de janvier à 142,75 euros. Moins de 500 lots avaient changé de main. En France, sur le marché physique, blé et orge étaient quasi stables. Le maïs gagnait un euro.
