La tendance était cependant à l'apaisement après les (a priori fausses) frayeurs de la semaine passée. « Les conditions climatiques ne semblent toujours pas exceptionnelles sur le bassin mer Noire et les risques de dégâts de gel n'ont pas lieu d'être surévalués pour le moment », estime d'ailleurs le cabinet Agritel dans une note.
En début d'après midi (14h30, 13h30 Gmt), la tonne de blé perdait 75 centimes, cotant 187,50 euros sur l'échéance de janvier et 188,25 sur celle de mars. Un peu plus de 2.000 lots avaient été échangés. En revanche, la tonne de maïs continuait de s'apprécier de 50 centimes, à 156,50 euros la tonne à échance janvier et d'1 euro à 160,50 pour celle de mars, dans un volume d'affaires très restreint (moins de 600 lots).
Pour Edward de Saint-Denis, courtier chez Plantureux et Associés, « le maïs résiste mieux grâce aux cours américains. L'écart de prix avec le blé tend d'ailleurs à s'accroître au profit du maïs qui coûte moins cher et reste très demandé en nutrition animale » explique-t-il.
Sur le marché mondial, la production de céréales en Chine est en hausse, « de près de 1 % à 607 millions de tonnes », malgré une récolte de maïs en baisse, rapporte Damien Vercambre de la société Inter-Courtage. En revanche, la récolte du Kazakhstan a diminué de près de deux millions de tonnes par rapport à l'an dernier, à 19 millions, en raison d'un recul du rendement.
Sur la scène internationale, le Bangladesh cherche à acheter 50.000 tonnes de blé et la Jordanie 100.000 tonnes.
En France, sur le marché physique, le blé et les orges cèdent un euro mais là encore le maïs résiste bien (+ 1 euro) grâce à sa compétitivité.
