Le document du ministère américain de l'Agriculture « n'a rien révélé de très surprenant », selon Jason Britt de Central States Commodities. Du côté du maïs, les estimations de stocks de fin de campagne aux Etats-Unis ont été révisées en légère baisse, en raison notamment d'une demande plus importante pour la fabrication d'édulcorant. « Ce n'était pas une diminution très importante mais on est passé sous la barre psychologique des deux milliards de boisseaux », a remarqué le spécialiste.
Pour le soja, les prévisions de stocks de fin de campagne ont aussi été abaissées, grâce notamment à la solidité des exportations américaines, à 410 millions de boisseau, soit 40 millions de moins que le mois précédent mais toujours au plus haut niveau depuis la campagne 2006/2007. Mais « comme les cours avaient bien progressé à l'approche de ce rapport, à une période de l'année où les échanges sont traditionnellement assez limités, les investisseurs en ont profité pour effectuer quelques prises de profit », a indiqué Jason Britt.
Autre facteur pesant sur les cours du soja selon les analystes d'Allendale : l'agence gouvernementale brésilienne Conab « a relevé son estimation de production de 90,5 millions de tonnes à 98,5 millions. C'est un énorme bond en un seul mois ».
Sur le marché du blé, les cours sont eux touchés par la révision à la hausse par l'Usda de leurs prévisions sur les réserves mondiales à la fin de la campagne, la production étant attendue à un niveau record cette année.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé désormais sur le marché, a terminé mercredi à 3,9375 dollars contre 3,9525 dollars la veille. Le boisseau de blé pour la même échéance, le contrat le plus actif en ce moment, s'est établi à 5,8175 dollars contre 5,8575 dollars à la précédente clôture. Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le contrat le plus échangé, a clôturé à 10,3200 dollars contre 10,4925 dollars mardi.
