Vers 12h15 (11h15 GMT) sur Euronext, le prix de la tonne de blé était stable à 211,50 euros sur l'échéance de mai et gagnait 25 centimes sur celle de novembre à 204,25 euros. Environ 6.000 lots avaient changé de main, toutes échéances confondues. A la même heure, le maïs perdait 25 centimes sur l'échéance de juin à 185,50 euros la tonne. Moins de 350 lots avaient changé de main.
Jeudi, la Commission européenne a annoncé un très bon chiffre export de blé, avec plus de 816.000 tonnes pour la semaine écoulée, ce qui porte le total exporté depuis le début de la campagne à près de 23 millions de tonnes, relèvent plusieurs analystes.
Pour le maïs, ce sont les importations qui s'accélèrent, avec plus de 500.000 tonnes, soit 10 millions de tonnes environ depuis le début de la campagne.
« Outre l'intégration de primes de risque climatique et géopolitique, les cours du blé européen se trouvent soutenus par cette bonne activité commerciale tandis que le maïs, bien que suiveur de la tendance générale, reste en retrait », analyse le cabinet Agritel dans une note.
Sur la scène commerciale internationale, la Tunisie et l'Irak ont lancé de nouveaux appels d'offres pour du blé.
Côté météo, les prévisions restent au sec pour les prochains jours, aussi bien sur les Grandes Plaines américaines que sur la région de la mer Noire.
Le Conseil international des céréales (CIC) a publié ses premières prévisions pour la récolte 2014/2015 en céréales et oléagineux, rapporte Inter-Courtage. Le CIC table sur une production mondiale en baisse à 1.949 millions de tonnes, ce qui reste supérieur aux prévisions de consommation (1.935 millions de tonnes). La récolte de blé devrait être en baisse l'an prochain, tandis que celles de maïs et de soja augmenteraient.
Les investisseurs attendent désormais la publication prochaine, lundi, de deux rapports du ministère américain de l'Agriculture (USDA) sur le niveau des réserves de produits agricoles aux Etats-Unis et sur les surfaces dédiées aux différentes céréales.
En France, sur le marché de gré à gré, le prix du maïs et du blé était stable.
