La monnaie unique européenne se stabilisait face au dollar vendredi mais restait à un niveau bas, après un fort recul jeudi, provoqué par la décision surprise de la Banque nationale suisse de supprimer son taux plancher.
« Les origines européennes demeurent les plus compétitives au niveau mondial, en l'absence notamment de la Russie », qui a quasiment stoppé ses exportations de blé suite à la crise du rouble, souligne le cabinet Agritel dans une note.
Les exportateurs français ont remporté jeudi un appel d'offres de l'Egypte portant sur 240.000 tonnes de blé, réparties à parts égales entre les sociétés Cargill, Soufflet, Granit et Lecureur. La France arrive en tête des ventes à l'Egypte pour la campagne 2014/2015, avec 1,5 million de tonnes vendues, relève Damien Vercambre d'Inter-Courtage. Suivent la Roumanie, la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis. L'Egypte, premier importateur mondial de blé, a acheté entre 3,3 et 3,7 millions de tonnes depuis le début de la campagne, selon les estimations des analystes.
Sur Euronext peu avant 15h (14h Gmt), la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l'échéance de mars à 195 euros, ainsi que sur celle de mai à 195,50 euros. Environ 8.000 lots avaient été échangés. Le maïs restait stable sur l'échéance de mars à 158,25 euros et perdait 75 centimes sur celle de juin à 162 euros. Quelque 1.200 lots avaient changé de main.
