En fonction des rachats de dettes qui pourraient être décidés, « les cours de l'euro évolueront dans un sens ou un autre, avec des conséquences probables sur l'évolution des cours » des céréales, explique le cabinet Agritel dans une note. Un nouveau recul de l'euro face au dollar favoriserait de nouveau les céréales européennes, en renforçant leur compétitivité sur le marché mondial.
Les exportations européennes continuent d'ailleurs à un bon rythme : l'Algérie a acheté 250 à 350.000 tonnes de blé, probablement français et allemand.
Les investisseurs surveillent aussi la dégradation de la situation en Ukraine, « même si le sujet préoccupe moins que l'an passé », comme le rappelle Agritel, car jusqu'ici les exportations de céréales n'ont jamais été entravées par le conflit.
Sur Euronext vers 12h30 (11h30 Gmt), la tonne de blé perdait un euro sur l'échéance de mars à 196,75 euros et 75 centimes sur celle de mai à 197 euros. Plus de 8.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 50 centimes sur l'échéance de mars à 157,50 euros et 25 centimes sur celle de juin à 162,25 euros. Près de 800 lots avaient changé de main.
Sur le marché physique en France, blé et orges perdaient un euro. Le maïs restait stable.