« Tant que les céréales continuent d'être chargées, le marché ne réagit pas » au conflit ukrainien, souligne Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Par ailleurs, la météo ne suscite en ce moment aucune inquiétude sur les grandes zones céréalières mondiales, en Europe comme aux Etats-Unis, ce qui explique le grand calme qui règne sur les marchés. En France, plus de 90 % du blé d'hiver est jugé bon à très bon.
Le Maroc a acheté 365.000 tonnes de blé tendre européen, mais « n'a pas reçu d'offre en blé dur », céréale actuellement touchée par une pénurie de production, explique le cabinet Agritel.
Après le blé, la Russie « pourrait également bientôt mettre en place des taxes à l'export en maïs et en orges » pour essayer de « juguler l'inflation sur son marché domestique sur les produits alimentaires », ajoute Agritel.
Sur Euronext vers 12h30, la tonne de blé était stable à 185,75 euros sur l'échéance de mars et perdait 25 centimes sur celle de mai à 188,75 euros. Moins de 4.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 50 centimes sur les échéances de mars et juin à 150,75 euros et 159,75 euros. 400 lots avaient changé de main.