« Sur les fondamentaux du marché, il n'y a rien de nouveau », les conditions météo restant bonnes pour les cultures, le marché devrait donc se remettre à « glisser à la baisse dans des volumes d'affaires étroits » avant la prochaine récolte, estime Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. L'Algérie, l'un des principaux importateurs de blé au monde, lance toutefois un appel d'offres ce mercredi, notent les analystes.
En maïs, « les semis progressent rapidement aux Etats-Unis (1er producteur mondial, ndlr), ce qui détend le marché », remarque le cabinet Agritel dans une note.
Sur Euronext vers 14h45 (12h45 Gmt), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de septembre à 178 euros et 50 centimes sur celle de décembre à 179,50 euros. Environ 6.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de juin à 154 euros la tonne, ainsi que sur celle d'août à 160,75 euros. Plus de 700 lots avaient changé de main.
Sur le marché physique, les prix du blé étaient stables, ceux du maïs perdaient un euro. Plusieurs échéances restent non-cotées en blé et orges, faute de marché.