Le ministère américain de l'agriculture (USDA) a revu mercredi à la hausse ses estimations de production mondiale de blé, en raison d'une récolte meilleure que prévue au Canada. Globalement, ce rapport mensuel américain n'a pas fait beaucoup réagir les marchés, car il « procède à de simples ajustements prévisibles et à la marge », explique le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).
« Concrètement, le marché réagit pour beaucoup à la hausse de l'euro » face au dollar, qui affecte la compétitivité des céréales européennes sur le marché mondial, rappelle ODA.
L'euro perdait toutefois un peu de terrain face au dollar jeudi, dans un marché ballotté au gré des spéculations sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Sur le plan commercial, les analystes rapportent des appels d'offre de l'Ethiopie pour 70.000 tonnes de blé et de la Jordanie pour 50.000 tonnes d'orge fourragère.
Sur Euronext vers 12 h 30 (11 h 30 GMT), la tonne de blé perdait 4,50 euros sur l'échéance de décembre - un mouvement technique lié à la clôture de cette échéance ce jour -, à 161,50 euros, et cédait 50 centimes sur celle de mars à 176,50 euros. Moins de 3.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1 euro sur l'échéance de janvier à 163,75 euros et 50 centimes sur celle de mars à 169,25 euros. Moins de 500 lots avaient changé de main.