« Les cours avaient vraiment monté mardi (...) et on se demande un peu pourquoi il y a eu une telle hausse », a reconnu Jason Britt, de Central States Commodities. Les marchés des trois produits agricoles avaient fortement avancé, avec notamment un bond de quelque 4 % des cours du blé, ce que certains observateurs avaient attribué à différentes inquiétudes météorologiques aux États-Unis ou en Amérique du sud.
« Faibles volumes d'échanges » et « fluctuations exagérées »
« Que ce soit à cause de l'Argentine ou du Brésil, le bond de mardi apparaît surtout comme une occasion de repasser à la vente » sur fond de prises de bénéfices, ont avancé dans une note les experts de la maison de courtage Allendale. « Il faut garder à l'esprit que c'est une semaine de fêtes », ont-ils ajouté, évoquant de « faibles volumes d'échanges » et des « fluctuations exagérées ».
La semaine d'échanges du marché de Chicago est écourtée d'une journée, lundi ayant été férié aux États-Unis, et beaucoup d'investisseurs attendent maintenant l'année prochaine pour revenir sur les marchés.
Parmi les facteurs propices à la baisse des cours, M. Britt évoquait tout de même un renforcement du dollar, qui achève 2016 à un niveau sans précédent depuis près de 15 ans et risque donc de faire souffrir les exportateurs américains. « Mais à cette époque de l'année, il faut considérer ce genre de fluctuations avec un certain recul », a-t-il conclu.
- Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a vu son cours terminer à 3,4825 dollars, contre 3,5500 dollars en fin de séance précédente.
- Le boisseau de blé pour mars, lui aussi le plus actif, valait 4,0150 dollars, contre 4,0950 dollars auparavant.
- Le boisseau de soja pour mars, là encore le plus échangé, coûtait 10,1650 dollars, contre 10,2425 dollars précédemment.
