Peu avant 13 h, la tonne de blé était inchangée sur mai à 164,50 euros et sur septembre à 170,50 euros, dans un volume d'échanges de 6.500 lots à peine.
« Les cultures qui ont passé un bel hiver manquent un peu d'eau », indiquait un analyste du cabinet Agritel, pour qui on est « en balance entre une fin d'année où le marché américain décroche un peu et une situation de fin de campagne en France avec des incertitudes », et une belle activité de chargement, évoquant notamment du blé fourrager expédié en Corée du Sud.
« On est très inquiets, on a la trouille », a déclaré mercredi à l'AFP Philippe Pinta, président de l'AGPB (association des producteurs de blé). Il fait état d'un déficit hydrique de 50 % en moyenne, le double de ce qui est constaté habituellement à cette période de l'année.
La révision à la baisse des perspectives de stocks en France, que ce soit en orge, en blé, soutient également les cours, selon Agritel.
La tonne de maïs, elle, gagnait 25 centimes sur juin à 173,75 euros et 25 centimes sur août à 178,25 euros, dans un volume d'échanges de 220 lots.
