Aux États-Unis, les blés d’hiver profitent d’un temps plus sec, ce qui est plutôt bon pour les récoltes. Le manque hydrique s’étend par contre au nord du pays, sur les zones de production de blé de printemps qui souffrent particulièrement de cette situation. La sécheresse touche également le Canada et ses cultures de blé dur et de canola.
En Australie et en Ukraine, les réserves d’eau dans les sols sont elles aussi très fortement inférieures à la normale et commencent à inquiéter les producteurs locaux.
Dans le reste de l’Europe par contre, des prévisions de pluies, favorables au remplissage des blés, continuent de rythmer ce début de mois de juin. Des précipitations sont notamment attendues dans le quart nord-ouest de la France, ainsi qu’en Angleterre, en Allemagne et en Pologne. Ce climat est également bon pour le développement du colza.