Le contexte « demeure globalement lourd au niveau mondial, ce qui devrait être confirmé par le rapport USDA (ministère américain de l'agriculture, ndlr) de jeudi », indique le cabinet Agritel dans une note.
Pour le blé européen, « l'activité export demeure décevante », ajoute Agritel. La concurrence du blé russe est particulièrement rude, le cabinet Intercourtage faisant état de « chiffres record » pour la période juillet-octobre, avec une hausse de 23 % des volumes vendus, tandis que l'Ukraine enregistre un recul de 9 %.
Par ailleurs, Agritel précise que les semis de blé d'hiver en France sont un peu en avance par rapport à 2016 et s'effectuent dans « des conditions globalement correctes ».
Vers 16h (15h GMT) sur Euronext, la tonne de blé gagnait 75 centimes la tonne sur l'échéance de décembre, à 162,75 euros, et 50 centimes sur l'échéance de mars, à 167,25 euros. Près de 10.400 lots avaient été échangés depuis l'ouverture. A la même heure, les prix du maïs reculaient de 25 centimes d'euro la tonne sur l'échéance de janvier à 156,75 euros, et de 50 centimes d'euro sur celle de janvier, à 162 euros. Le marché était peu animé, avec à peine 550 lots échangés.