Arrêt des quotas sucriers, concurrence internationale de plus en plus drastique, en particulier avec les pays du Mercosur suite à l'accord conclu fin juin, restructuration des outils industriels, transition agro-écologique : la filière française de la betterave à sucre se trouve dans une situation délicate.
Pour l'aider à lever ces difficultés, le ministre de l'agriculture et le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie et des finances ont initié, hier, une concertation avec l'ensemble des acteurs concernés pour la mise en place d'un plan stratégique : l'interprofession et son institut technique, les syndicats de planteurs et de salariés et le groupe coopératif Tereos. « L'objectif est de construire une vision et une ambition positives et partagées, de l'amont à l'aval, pour l'avenir de la filière sucrière en France », précise le ministère de l'agriculture dans un communiqué.
Cinq chantiers majeurs ont été identifiés pour les 10 ans qui viennent :
1- La compétitivité des exploitations agricoles, avec la réduction des intrants et l'amélioration des pratiques agricoles.
2- La recherche et l'innovation en augmentant les rendements et les performances techniques en général.
3- La bioéconomie en recherchant de nouveaux débouchés pour l'industrie betteravière.
4- La commercialisation autour de la promotion du sucre français et de son lien au territoire.
5- La gestion des risques.
Cette concertation devrait prendre fin en septembre prochain.
