« On attendait de la pluie trop forte en Australie en période de moisson du blé, mais elle ne s'est pas matérialisée », a expliqué Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale, retirant un motif d'inquiétude sur les rendements. Par ailleurs, selon lui, les craintes de sécheresse en Ukraine et en Russie s'estompent maintenant que les semis sont à peu très terminés, privant également le marché de raisons de pousser plus haut.
Le marché attendait par ailleurs pour la soirée de nouveaux chiffres du ministère de l'agriculture américain (USDA) sur l'avancement des récoltes de maïs et de soja, et la qualité des premières pousses de blé sorties de terre. Les chiffres qu'il a publiés en matinée sur les inspections hebdomadaires de la production prête à expédier n'ont pas eu d'impact pour les investisseurs. Ils ont été un peu décevants pour le blé, mais bien meilleurs que prévu pour le soja, et globalement conformes aux attentes pour le maïs.
Dans un développement négatif pour le soja, « le temps s'est amélioré au Brésil », a noté pour sa part Jack Scoville, chez Price Futures Group. Dans ce pays, « les agriculteurs veulent se remettre à planter activement car les semis sont en retard de plus d'une semaine », a-t-il précisé.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a fini la séance à 3,7650 dollars, contre 3,8225 vendredi. Le boisseau de blé pour décembre, également le plus actif, valait 5,0800 dollars contre 5,2200 avant le week-end. Le boisseau de soja pour janvier, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,7875 dollars, contre 8,8575 précédemment.
