« Le blé est en partie soutenu par la météo », a expliqué Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting. « Les marchés s'inquiètent beaucoup du froid qui frappe depuis le début de la semaine la Russie et l'Ukraine, de même que les zones productrices de blé en Chine, dans les plaines du Nord ».
A l'inverse, le marché du soja était sur la défensive face à l'amélioration des conditions météorologiques dans certaines régions de l'Argentine, qui ont bénéficié de précipitations après des craintes de sécheresse. De plus, « la Bourse chinoise a perdu 6,4 % et est tombée (...) à son plus bas niveau depuis décembre 2014 », ont souligné les experts de la maison de courtage Allendale. « Cela a légèrement mis sous pression le marché américain du soja ». Même si la Chine est un consommateur majeur de tous les grands produits agricoles, les inquiétudes sur son économie frappent avant tout le marché du soja.
Toutefois, les experts d'Allendale s'inscrivaient en faux contre l'idée que « le ralentissement de la croissance chinoise entraîne une baisse des importations de soja ». Parmi les facteurs chinois positifs pour l'oléagineux, ils citaient la croissance des élevages de porc et le déclin des importations de différentes farines, autres que celle de soja.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé à 3,6925 dollars, contre 3,6975 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,8475 dollars contre 4,8150 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,7650 dollars contre 8,8050 précédemment.
