« Le blé profite de l'affaiblissement du dollar, mais le soja et le maïs restent indifférents au dollar, tout comme à la hausse du marché du pétrole », a souligné Dewey Strickler, chez Ag Watch Market Advisors. « Les volumes sont extrêmement faibles aujourd'hui », a-t-il ajouté, minimisant la signification des évolutions de la séance.
En tout état de cause, « la météo en Amérique du Sud n'est plus tellement un sujet » maintenant que les récoltes de soja ont commencé, a-t-il souligné, tandis que dans l'hémisphère nord les semis n'ont pas encore commencé, et que le blé est en dormance. Les experts d'Allendale ont évoqué quant à eux un facteur potentiel de hausse pour le blé : « le marché a entendu parler d'une plus grande tolérance de l'Egypte pour les cargaisons (de blé importé) contenant des traces d'ergot, mais nous voudrons attendre de voir des cargaisons livrées et acceptées avant d'y croire », ont-ils indiqué.
En début de semaine, le blé avait chuté après l'annonce que l'Egypte avait annulé une commande de blé français à la suite d'un durcissement de ses critères sanitaires. Dewey Strickler a souligné toutefois que le blé américain ne pourrait sortir gagnant de la plus grande tolérance égyptienne que si les autorités de ce pays décident d'aller plus loin que la Mer Noire pour s'approvisionner. En tout état de cause « les prix américains restent supérieurs à ceux de la concurrence », a souligné Jack Scoville, chez Price Futures Group.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé la séance mercredi à 3,7100 dollars, contre 3,7250 mardi soir. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,8000 dollars, contre 4,7525 la veille. Le boisseau de soja pour même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,7675 dollars contre 8,8625 la veille.