A part un net affaiblissement du dollar, favorable aux cours américains, la journée a été dominée par la publication du rapport mensuel de l'USDA sur l'état de l'offre et de la demande, dit Wasde. « En général, ces chiffres correspondaient aux attentes et c'est pourquoi on n'assiste pas à de grosses fluctuations des cours », a résumé Bill Nelson, de Doane Advisory Services.
« Les investisseurs s'attendaient en général à ce que l'USDA relève ses prévisions pour les stocks de fin de campagne. » De fait, le ministère a revu en hausse ses estimations sur le niveau qu'atteindront les réserves en fin d'année commerciale, et il l'a fait de façon un peu plus importante que prévu, que ce soit pour le maïs, le blé ou le soja. Néanmoins, « cela fait déjà quelques semaines que le marché est au courant » du niveau décevant de la demande internationale, principale cause de la révision en hausse des prévisions de l'USDA, ont relativisé les experts de la maison de courtage Allendale.
Ils remarquaient en outre que, dans le détail, certains éléments étaient plus encourageants, comme un relèvement des estimations sur la demande de maïs liée à l'éthanol, carburant largement fabriqué à partir de la céréale. « De façon générale, on peut s'attendre à une progression modérée des cours d'ici le début des semis, puis à une nette hausse d'ici mai-juin, une fois qu'ils seront achevés », ont prévu les experts d'Allendale.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé à 3,6100 dollars, contre 3,6225 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,5750 dollars contre 4,5850 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,6375 dollars contre 8,6250 précédemment.