« Les marchés sont nerveux », a reconnu Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics & Consulting. « Il n'y a pas de soutien à attendre de la météo en Amérique du Sud ou de la situation du blé d'hiver aux Etats-Unis. » Les conditions sont à la fois satisfaisantes en Argentine et au Brésil, où le moment est stratégique pour les cultures de maïs et de soja, comme aux Etats-Unis, où se développent les plantations de blé.
Selon Mike Zuzolo, l'approche du mois de mars, avec l'expiration du contrat associé, encourage par ailleurs la baisse des cours à un niveau moindre, qui correspond au prix réel observé sur les échanges physiques. « C'est ce dont parlent beaucoup mes collègues dans le secteur et je pense que c'est le principal facteur à l'œuvre aujourd'hui », a-t-il rapporté.
Pour le reste, les investisseurs continuent à digérer les prévisions annuelles publiées en fin de semaine précédente par le département américain de l'Agriculture (USDA) sur les perspectives d'offre et de demande, même si elles n'ont guère bouleversé les marchés. « Lors de sa conférence de la semaine dernière, l'USDA a fait état de chiffres qui n'étaient guère éloignés des attentes actuelles du marché », ont expliqué dans une note les experts de la maison de courtage Allendale.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, a terminé à 3,6825 dollars, contre 3,7075 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour mai, lui aussi le plus actif, valait 4,3875 dollars, contre 4,4800 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 10,2200 dollars, contre 10,2475 dollars précédemment.
