Les exportations de la France en ce début de campagne céréalière se sont pas très dynamiques et n'atteignent que 68 600 t en blé, soit moitié moins que celles réalisées par la Roumanie, qui s'élèvent à 145 600 t. Les origines mer Noire sont en effet plus compétitives car moins chères que le blé français.
En outre, ce bassin de production a exporté 700 000 t de maïs vers l'Europe entre le 1er et le 14 juillet. « Les importations de maïs devraient néanmoins ralentir en 2019/2020 du fait d'une production européenne de blé en hausse et d'un intérêt moindre de la part des fabricants d'aliments qui se tournent peu à peu vers d'autres céréales fourragères disponibles : blé, orge... », précise le cabinet Agritel dans une note.
Au niveau mondial, les exportations de blé s'affichent à 399 321 t, contre 380 930 t l'an passé, et celles d'orge à 121 000 t.