Les conditions de culture des blés continuent de se dégrader

Il reste encore 20 % des surfaces de blé à semer, selon FranceAgriMer. (©@coclng)<span style="font-size: 14px; text-align: justify; color: #000000;"> 
Il reste encore 20 % des surfaces de blé à semer, selon FranceAgriMer. (©@coclng) 

FranceAgriMer a de nouveau dégradé ses notations pour l’état des cultures de blé d’hiver en France. Au 25 novembre, l'organisme a estimé que 75 % des cultures étaient dans un état « bon ou très bon », soit trois points de moins depuis la semaine passée et sept points de moins que l’année dernière, à date !

Les semis ont progressé durant la semaine (+ 6 points) mais présentent toujours un retard conséquent comparé à 2018. Il reste encore 20 % des surfaces de blé à emblaver, alors que les semis étaient quasiment terminés (à 99 %) à cette période l’an dernier. La date médiane présente un retard de sept jours comparé à la moyenne quinquennale et de six jours par rapport à 2018, indique le rapport.

Quant à la levée, le retard est également important : 65 % des blés sont arrivés à ce stade (+ 6 points sur la semaine) contre 90 % en 2018.

La dégradation des notations des cultures a apporté du soutien aux cours du blé européen, d’autant plus que les cours profitent également de la perte de compétitivité des origines mer Noire. En Russie, la demande soutenue de la meunerie a tiré les prix vers le haut depuis le début du mois. Ajouté à cela les bonnes ventes américaines à l'international, le blé a accéléré à la hausse vendredi en fin de séance à Euronext pour retrouver son plus haut niveau depuis la fin du mois de juin.

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