Les conditions de culture du blé et de l’orge se dégradent encore

57 % des cultures sont dans un état « bon à très bon » à l'issue de la semaine 17, selon FranceAgriMer.
57 % des cultures sont dans un état « bon à très bon » à l'issue de la semaine 17, selon FranceAgriMer. (©Terre-net Média)
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D es pluies bénéfiques ont arrosé bon nombre de régions françaises, bien que les situations restent assez hétérogènes. Pour autant, FranceAgriMer a de nouveau dégradé ses notations pour les conditions de cultures du blé. À l’issue de la semaine 17, du 21 au 27 avril, seulement 57 % des cultures sont dans un état « bon à très bon », soit un point de moins que la semaine précédente et 22 points de moins que l’an dernier.

Le stade 2 nœuds est atteint sur 95 % des surfaces en place, contre 76 % la semaine précédente et 90 % en 2019. La date médiane de ce stade présente une avance de trois jours comparé à 2019 mais se situe au niveau de la moyenne quinquennale. Déjà 11 % des blés ont atteint le stade épiaison, contre 1 % la semaine dernière et 2 % en 2019 à la même période.

Mais ce sont les cultures d' orge d’hiver qui sont dans les moins bonnes conditions. Avec une chute de quatre points en l’espace d’une semaine, seulement 53 % des cultures sont dans un état « bon à très bon », contre 75 % en 2019.

Le stade 2 nœuds est passé de 90 % à 99 % (97 % en 2019). Si la date médiane de ce stade est en avance d’un jour par rapport à celle de 2019, elle reste identique à la moyenne des cinq dernières années. Le stade épiaison est largement en avance cette année, avec déjà 42 % des surfaces ayant atteint ce stade contre 3 % la semaine précédente et 15 % en 2019.

L’orge de printemps est celle qui s’en sort le mieux même si les conditions se sont également dégradées, avec 65 % des cultures dans un état « bon à très bon », contre 69 % la semaine précédente et 86 % en 2019.

Le stade levée a évolué de 94 % à 98 %, alors qu’il était déjà atteint sur 100 % des surfaces en 2019. Le stade début tallage est passé de 56 % à 82 %, contre 99 % en 2019. Si la date médiane de ce stade est largement en retard comparé à l’an passé, de 14 jours, elle se situe au niveau de la moyenne quinquennale. Quant au stade épi 1 cm, il a évolué de 23 % à 41 %, alors qu’il était de 65 % en 2019. Le stade 2 nœuds est passé de 8 % à 19 %, contre 13 % en 2019, et le stade épiaison a déjà débuté sur 5 % des surfaces, contre 1 % en 2019.

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